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Puni KGB
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5 avril 2018

Prague jour 4 : “Sorry french”, touristes français un peu débiles (nous).

On a droit à du soleil ce jour-là, je retrouve le sourire. Aller, la suite de la visite du château nous attend, on trace directement à la Basilique Saint George. Autant la cathédrale est bling-bling, autant la basilique est épurée et sobre, j’ai apprécié autant l’une que l’autre. Les pierres apparentes mettent en avant les peintures du plafond, Le plafond est plat et en bois (Oh ouiiii, j’aime beaucoup!) En plus les rayons du soleil nous donnent un éclairage magnifique de l’ensemble. Bref, j’ai adoré et je conseille le petit détour.

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20180315_105115On a continué par la Ruelle d’Or. Ça m’a beaucoup moins plu. Les passages à l’intérieur des bâtiments sont étroits et, avec l’afflux de gens, on se retrouve vite à se marcher sur les pieds. En vrac on y trouve, une exposition d’armes et d’armures (pas du tout d’époque et à vendre), un stand de tir à l'arbalète, des maisonnettes décorées selon plusieurs époques et plusieurs métiers, une salle de torture, des boutiques… Du tape-à-l’oeil à mes yeux qui m’intéresse beaucoup moins, même si c’est rigolo à voir.

Enfin la dernière étape, le Palais de Rosenberg. À l’intérieur une exposition sur les mines d’argent qui ont fait prospérer le royaume (la ville de Kutná Hora est très connue pour ses mines), sur le matériel utilisé pour le travail des métaux ainsi que des différentes matières utilisées pour décorer le château. Il y a aussi une chapelle dont le plafond est décoré, un miroir incliné permet de l’admirer sans se tordre le cou.


On part pour la colline de Petřín en espérant trouver de quoi manger sur le chemin. Justement, ça tombe bien, on passe devant un restaurant, le Malostranský Restaurant Pod Petřínem, avec des plats écrits en anglais à l’extérieur, on le tente. Une fois à l’intérieur, le menu est seulement en tchèque. Après vérification de l’un de nous, il n’y a que quelques plats en anglais écrits dehors. Mais ce n’est pas grave ! On s’est préparé une mini-liste des aliments (que j’ai développé à mon retour de voyage dans le poste Prague jour 2.) et on arrive à s’en sortir. C’était compliqué de capter l’attention du serveur, mais j’ai réussi à saisir le regard du mec au bar, qui a fait passer le message à son collègue. (Apparement, il ne faut pas lever le bras pour appeler un serveur, ou l’appeler, ni siffler (qui fait ça ?), c’est insultant.). J’en ai un bon souvenir, même si j’ai complètement oublié ce que j’ai mangé, ça signifie que mon plat était bon. Leur site en anglais ne traduit pas les plats (Haha ! Sinon c’est trop facile !), mais précise les allergènes contenus dans les plats. Je l’ai découvert en rentrant.

IMG_20180315_144349On a pénétré dans le parc Petřín à l’entrée où se trouve le mémorial des victimes du communisme. C’est glauque comme monument, la symbolique des victimes et du pays aux corps détruits est expressive. On part confiants au funiculaire ! C’est un fail magistral, vu que l’on découvre sur place qu’il est fermé du 5 au 23 mars 2018, pile-poil quand on est là, la grosse loose. Je propose que l’on aille jusqu’à l’Église Ruthénienne des Carpates de l'Archange Saint Michel. Je veux absolument voir cette église et si les autres avaient dit non, j’y serais allée toute seule. Ça grimpe pas mal, mais on y arrive finalement. Et ça vaut le coup, elle est toute mignonne, toute en bois et au calme, on est presque tout seul sur place. Je dis presque, parce que l’on se rend rapidement compte qu’il sert d’abri en extérieur à une sdf. On en a croisés lors de la montée et les bâtiments délabrés avaient l’air encore squattés (comme d’autres coins proches du centre-ville que l’on a vu précédemment). Vu le peu de monde dans ce coin du parc, ça ne m’étonne pas. Bon bref, l’église est encore utilisée, mais c’est privé, on a regardé par une fenêtre pour voir les décorations intérieures. Elle était initialement située dans dans les carpates ukrainiennes et a été offerte en 1929 à la Tchécoslovaquie (ce n’est pas moi qui le dit).

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Le terrain monte moins jusqu’à la Tour de Petřín, on passe devant l’observatoire et la roseraie (on est en mars, j'espérais vraiment voir des fleurs ?) et devant le palais des miroirs. Je croyais que les filles voulaient le faire mais on passe devant sans s’arrêter. Je crois que l’on est un peu crevés. Mais mon caramel et moi voulons monter jusqu’en haut de la tour. Il y a le choix : ascenseur ou escalier. On est joueurs , nous entamons donc la montée des 299 marches pendant que les autres font une pause au café. Les marches sont très égales, ce qui facilite la montée et des bancs sont disposés à intervalle pour que les visiteurs en manque de souffle puissent se reposer. Nous, on a tracé, mais je commençais à fatiguer en arrivant au sommet. De là-haut, on a une vaste vue sur la vieille ville, le Château, la forteresse de Vyšehrad, mais aussi sur le quartier d’affaire plus récent., les banlieues HLM et le Stade de Strahov tout décrépi. C’est joli et moche à la fois.

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20180315_165120On rejoint les autres autour d’une table et on profite d’un chocolat. Il est dense le chocolat, que ce soit pour les plats ou le cacao, les pragois ne lésinent pas sur les doses. On poursuit en passant par le monastère de Strahov (qu’il faudra aller visiter une prochaine fois pour sa magnifique bibliothèque et ses plafonds peints). Notre route nous permet de passer devant Notre-Dame de Lorette. Mais fermée à cette heure-là.

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On rentre à l’appart où le groupe se scinde : les filles restent au calme pendant que les garçons vont à la chasse (retournent faire des courses au supermarché). Cela provoque une envie de changement de sexe temporaire pour l’un des mes amis. Mais non, ils se gavent de viandasse depuis le début du séjour, ils font les forts, ils peuvent bien supporter le froid ! Pour nous, l’activité est variée pendant ce temps-là : Crochet, mots fléchés /sieste et bain. On a ainsi découvert que l’on n’avait pas de chaudière à l’appart, mais un cumulus. C’est ballot ^^. La soirée est tranquille, on fait l’apéro et un ami nous prépare des croques monsieur, on joue. On reste au chaud !

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